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Jacques Nicolas
DELAUNOIS était né à Reims le 27 juillet 1750. Il avait été ordonné
en 1775 et jouissait de ses grades.
Curé des
Grandes-Loges, le 28 octobre 1776, par le choix de son prédécesseur
Nicolas Thierry Jacquemart, il était aussi, de puis le 4 août 1784,
chapelain de Notre-Dame après défunt Guillaume Depaquy. Il quitté, en
1787, la cure des Grandes-Loges pour celle d’Orainville, au diocèse de
Laon.
Delaunois refusa de
faire serment et se réfugia à Reims d’où le chassèrent les massacres. Le
6 septembre 1792, il partit pour Namur (n° 6156)) et plus tard à Munster
où il eut l’occasion de remercier Mme Louise Adélaïde de Bourbon qui
aurait voulu l’attacher à sa maison
.
Le 25 nivôse an VIII il était rentré à Reims, soumis à une étroite
surveillance et obligé à se présenter, une fois chaque décade, devant
les autorités
.
Une première fois, le 30 floréal an X, et de nouveau le 29 messidor an
XI, Delaunois a fait acte d’adhésion au Concordat ; il était devenu
chapelain de Saint-Marcoul et vicaire de Notre-Dame avec une pension de
267 francs.
Il est mort,
chanoine honoraire, le 26 janvier 1830, à 79 ans et demi, dans sa maison
rue du Bourg Saint-Denis. Il a sa sépulture au cimetière du Nord
.
Archives Municipales de Reims : Lettre du préfet, 26 germinal de
l’an VIII, – du préfet de police, le 28 messidor.
Voir Académie de Reims, tome XCII, p. 384.
Émile BOUCHEZ : “Le clergé du pays rémois, pendant la
révolution” ;
p. 88.
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